Origines.

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Office de la Passion

Structure

Antienne d'ouverture :

Oraison :

Liturgie de la parole :

On ne célèbre pas la messe. On passe de la prière universelle au notre père

Antienne de communion :

Oraison finale :

Historique

Aux origines.

C'est à Jérusalem qu'on trouve, à la fin du IV° siècle, le premier témoignage sur la célébration liturgique du vendredi saint. Selon le récit très vivant qu'en a laissé Égérie, il s'agit d'une journée consacrée intégralement à une prière itinérante, qui conduit les fidèles, le jeudi soir, du Mont des Oliviers à Gethsémani, puis, le vendredi, du Cénacle (où l'on vénérait la colonne de la flagellation) au Golgotha. Là l'évêque présente le bois de la Croix à la vénération du peuple. Chaque station comporte lecture des prophéties de la Passion et des évangiles, chant des psaumes et prières.

A Rome au VII° siècle.

Les plus anciens témoins de la liturgie du vendredi saint à Rome sont le Sacramentaire grégorien et l'évangéliaire du milieu du VII siècle. L'évangéliaire indique la lecture de la Passion selon saint Jean et le sacramentaire donne le texte de l'Oratio fidelium qui est faite dans la basilique Sainte – Croix – en – Jérusalem. Il semble bien que la liturgie papale devait alors se contenter des lectures bibliques suivies de la prière universelle.

A la même époque, le sacramentaire des églises presbytérales présente un office plus populaire. On commence par exposer la Croix sur l'autel, puis se déroule la liturgie de la parole, identique à celle de la liturgie papale. Celle-ci achevée, les diacres vont chercher le Corps et le Sang du Christ à la sacristie, où ils sont conservés depuis la messe de la veille. Le prêtre vient alors devant l'autel pour vénérer et baiser la croix. Puis, après la récitation du Pater, tous adorent la croix et communient. On ignore quels chants pouvaient accompagner l'adoration de la Croix, mais la présence du Trisagion et de l'antienne Crucem tuam, traduite du grec, dans les antiphonaires postérieurs témoigne incontestablement d'une influence byzantine, comme d'ailleurs le fait de communier en ce jour du grand jeûne.

Évolution ultérieure.

Au VIII° siècle, l'hommage à la Croix était entré dans la liturgie papale. L'Ordo d'Andrieu décrit la procession du Latran à Sainte-Croix, dans laquelle le pape marchait, en tenant l'encensoir à la main, devant la relique de la Croix portée par un diacre, selon un usage plus oriental que romain. A l'arrivée dans la basilique sessorienne, on commençait par la vénération du bois de la Croix, puis on célébrait la liturgie de la parole. Il n'y avait pas de communion.

Dans les pays francs, c'est l'ordonnance des églises presbytérales de Rome qui devait s'imposer: liturgie de la parole avec la lecture de la Passion et l'Oratio fidelium, adoration de la croix, communion de l'assemblée au Corps et au Sang du Christ. Au milieu du X° siècle, le Pontifical de Saint-Alban de Mayence décrit dans tous ses détails le déroulement du rite. Avec le XIII° siècle intervient une modification importante : désormais seul le prêtre célébrant communie, après avoir mêlé une parcelle de l'hostie avec du vin non consacré dans la coupe, vestige de la croyance ancienne, réprouvée par Innocent III, en la "consécration par contact".

Il en sera ainsi jusqu'en 1955. Durant tout le moyen âge on constate l'anticipation progressive de la célébration. Au XVI° siècle, elle est fixée au matin.

Spiritualité

Avant 1955, l'office du vendredi saint était célébré le matin, tandis que l'après-midi était consacré au Chemin de la croix et le soir au sermon sur la Passion. L'Ordo de 1955 a fixé l'office de "la Passion et la Mort du Seigneur" à l'après-midi ou aux heures de la soirée et il a permis à l'assemblée de participer à l'eucharistie, tout en simplifiant le rite de la communion.

L'Ordo de 1970 rend au vendredi saint son titre ancien : In Passione Domini. Comme pour le jeudi saint, les changements ont porté surtout su les textes. Les deux lectures qui précédaient celle de ta Passion selon saint Jean étaient une prophétie d'Osée (Os 6, 1-6) et le récit de la manducation de l'agneau pascal (Ex 12, 1-11). Le premier texte ne concernait la mort et la résurrection du Seigneur que dans une relecture chrétienne et le second a été transféré à la messe in Cena Domini. On lit désormais à leur place le Chant du Serviteur souffrant (Is 52, 13-53, 12) et une page de la Lettre aux Hébreux sur le caractère sauveur de la mort de Jésus (He 4, 14-16; 5, 7-9). Dans l'antique Oratio fidelium, on a réparti les diverses intentions selon l'ordre proposé pour la Prière universelle et on a modifié certaines formules dans l'esprit de Vatican II ( prières l'unité des chrétiens, les Juifs, les infidèles). On a ajouté, en pensant surtout aux Musulmans, une intention pour ceux qui croient en Dieu sans croire au Christ. La Liturgie des Heures ne présente pas de modification cérémonielle pour le vendredi et le samedi saint.

Commentaire des textes

 

Année A

Année B

Année C

Evangile

 

 

 

1° Lecture

 

 

 

Psaume

 

 

 

2° Lecture

 

 

 

Commentaire des oraisons

Commentaire de l'office

 

1° Vêpres

Laudes

2° Vêpres

Psaume

 

 

 

 

 

 

 

Cantique

 

 

 

Capitule

 

 

 

Textes liturgiques

Préface

Vraiment, il est juste et bon de te rendre gloire,

de t'offrir notre action de grâce, toujours et en tout lieu,

à toi, Père très saint, Dieu éternel et tout-puissant.

C'est pourquoi,

avec les anges et tous les saints,

nous proclamons ta gloire,

en chantant (disant) d'une seule voix : Saint'...

Communicantes

Prière Eucharistique I

Dans la communion de toute l'Eglise,

nous célébrons le jour

[…]

Et nous voulons nommer en premier lieu

[…]

Prière Eucharistique II

Toi qui es vraiment saint,

toi qui es la source de toute sainteté,

nous voici rassemblés devant toi,

Et, dans la communion de toute l'Eglise,

Nous célébrons le jour

[…]

Prière Eucharistique III

C'est pourquoi nous voici rassemblés devant toi

Et, dans la communion de toute l'Eglise,

nous célébrons le jour

[…]

de consacrer toi-même

les offrandes que nous apportons :

Collecte

Par Jésus Christ.

Oraison sur les offrandes

Par Jésus Christ.

Oraison après la communion

Par Jésus Christ.

Approfondissement